L’ancien président Donald Trump a de nouveau plongé dans le monde des sneakers en lançant ses “FIGHT FIGHT FIGHT High-Tops” en édition limitée. Ces sneakers, dont le prix est de 299 dollars, présentent une image controversée de Trump, poings levés, prise quelques instants après la tentative d’assassinat dont il a fait l’objet lors d’un rassemblement à Butler, en Pennsylvanie. L’image, qui a largement circulé, montre Trump criant “fight, fight, fight”, une phrase qui est devenue un cri de ralliement pour ses partisans.
Les baskets, disponibles sur le site web de Donald Trump, gettrumpsneakers.com, sont limitées à 5 000 paires, avec une limite d’achat de trois paires par client. De plus, dix paires ont été dédicacées au hasard par l’ancien président. Ce lancement fait suite à l’incursion de Trump sur le marché de la chaussure au début de l’année, avec ses baskets “Never Surrender”, lancées à l’occasion de Sneaker Con à Philadelphie.
Continuer à lire :
Ce lancement a toutefois suscité des critiques, de nombreuses personnes estimant qu’il était déplacé de tirer profit d’un événement aussi grave. Le site web décrit les baskets comme un hommage à la “détermination et à la bravoure inébranlables” de Donald Trump, invitant les acheteurs à “manifester leur soutien et leur fierté patriotique”. Cette description a alimenté les accusations d’exploitation d’une tragédie nationale à des fins personnelles.
L’histoire de Trump avec l’industrie de la chaussure ajoute une nouvelle couche à la controverse. Pendant sa présidence, Trump a imposé des droits de douane élevés sur les produits importés de Chine, ce qui a eu un impact considérable sur l’industrie américaine de la chaussure. Ces droits de douane ont entraîné une augmentation des prix des chaussures, ce qui a pesé sur les consommateurs et les entreprises américains. Les critiques soutiennent que cette dernière entreprise met en évidence l’hypocrisie de profiter d’une industrie qu’il a précédemment désavantagée.
Les sneakers “FIGHT FIGHT FIGHT High-Tops” devraient être expédiées en septembre ou en octobre. Reste à savoir si cette nouvelle initiative trouvera un écho auprès de la base de Trump ou si elle lui aliénera encore plus ses détracteurs. Une chose est sûre : Donald Trump comprend le pouvoir de l’image de marque et sait parfaitement se maintenir à la une des journaux.
